1/22/2011

BLEU COMME GASPARD

Je sais je n'actualise pas assez souvent ce blog, mais depuis que Gaspard s'affiche dans toutes les parfumeries, je me devais de faire un fond d'écran pour celebrer sa collaboration avec CHANEL et Martin Scorsese pour le parfum "bleu" (couleur à la mode puisque le dernier Mylene Farmer s'appelle "Bleu noir" et le dernier Vartan "Soleil bleu").


11/11/2009

FOND D'ECRAN


Un petit wallpaper pour votre ordi en vous rappeler que le beau Gaspard est de retour au cinéma cette année avec "Le premier cercle" de Laurent Tuel & "Ultimatum" de Alain Tasma.

2/28/2007

Hannibal: un serial-killer à visage humain.

Mon affiche: Hannibal Lecter: ma critique

Je dois être l'un des rares spectateurs à pouvoir regarder la saga "Hannibal" dans son ordre chronologique. J'étais donc d'autant plus apte à voir le film sans à priori, n'ayant vu ni "le silences des agneaux" ni les autres (c'est pas mon genre de films).
J'avoue que j'étais curieux mais moyennement enthousiaste, je m'attendais à une superproduction overdosée de violence gratuite.
Finalement j'ai aimé ce film et à plus d'un titre...


Déjà, comme l'ont signalés plusieurs journaliste, le choix de Gaspard Ulliel pour le rôle rend le film très intéressant, car il prête sa photogénie et son visage mi-enfantin mi-démoniaque (ne dit-on pas la beauté du diable!) à un personnage hors du commun: un serial killer en herbe!...
Il faut dire qu'avoir une large cicatrice sur la joue est plutôt emblématique pour un cannibal qui dévore les joues de ses victimes! D'ailleurs Peter Webber joue beaucoup sur le visage de Gaspard en le filmant tantôt dans l'innocence, tantôt dans la perversion revancharde. En fait ce film m'a un peu rappelé "créatures célestes" (oeuvre inclassable) car pour une superproduction américaine c'est plus près du film d'auteur que du coup marketing.
Maintenant il y a quelques incohérences (anachronismes vestimentaires) et quelques lourdeurs inhérentes à ce type de film, mais la composition de Gong Li et de Gaspard rend le film intrigant et haletant jusqu'au bout.
Ce qui m'a plu c'est que c'est avant tout un drame psychologique et une réflexion sur la guerre.
"Les origines du mal" soulève plusieurs questions dont une principale: peut-on et doit-on survivre au horreurs de la guerre?


Car de fait, dans le contexte historique, le film nous donne à voir qu'Hannibal n'est pas le vrai monstre de l'histoire car il est face à pire: les anciens nazis tortionnaires reconvertis dans une vie ordinaire et restés impunis: et c'est bien là l'injustice que voit le spectateur.
Hors le plus horrible dans ce film n'est pas la violence esthétique mais bien l'horreur psychologique et émotionnelle à laquelle a été confronté le jeune Hannibal.
Survivant psychotique de la guerre, petit prince devenu misérable, l'enfant ne vit que comme un fantôme impulsif pendant de longues années avant de retrouver une énergie vitale auprès de sa tante japonaise (la remarquable Gong Li). Malgré tout, hanté par des visions (comme beaucoup de survivants) il ne vit que pour la vengeance et à abandonner presque toute morale et bienveillance. Pour se venger il va jusqu'à s'efforcer de chercher en lui-même ses pires souvenirs.
Mais de tout le film, jamais Hannibal ne s'autorisera à survivre à son histoire, il s'interdira à jamais le bonheur et la "rédemption".


Comme le précise le personnage de l'inspecteur, le jeune Hannibal est mort une première fois enfant et aujourd'hui il n'est qu'un zombi de chair guidé par la main d'une justice casi-divine. La morale est complètement retournée dans ce film: les anciens nazis montrés tantôt comme des simples d'esprit sanguinaires ou comme des monstres de machiavélisme sont le centre des cercles vicieux de l'histoire; le fait même qu'ils aient survécus et qu'ils vivent une vie luxueuse et rangée est insupportable et on attend leurs morts avec impatience. Mais l'intrigue n'est pas simpliste car l'un des nazis semble presque avoir des regrets sincères et l'autre à qui Hannibal fait semblant de laisser la vie sauve s'illustre comme l'image même du lâche et du traître.
Malgré le côté thriller divertissant, nous savons bien que ces histoires de guerre et ses criminels impunis ne sont pas si éloignés de nous et de la vérité.
Tel un ange déchu, Gaspard endosse le personnage d'Hannibal avec une facilité et une sincérité déconcertante. Et du fait même de sa jeunesse, de son intelligence et de son sens de la justice déshumanisé il est extrêmement attachant et l'on se retrouve dans des sentiments ambigus face au serial-killer, exactement comme sa tante.
Hannibal a t-il raison ou tort de refuser le bonheur pour plonger dans son cauchemar?
Et puisque c'est un film "américain", je repense aux principes moraux de ce pays...

Qu'importe qui nous sommes, avons-nous tous droit au bonheur?
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2/12/2007

"Jacquou" ma critique

MON AFFICHE:Jacquou Le croquant: mon avis
Le film était annoncé et attendu depuis plus d'un an et les critiques attentaient Laurent Boutonnat... au tournant!
Le projet qu'on disait déjà monumental (Boutonnat oblige) était enthousiasmant car le choix de Gaspard Ulliel semblait judicieux! A juste titre.
Et depuis, voilà, le film est sorti et finalement c'est un succès (malgré les mauvaises critiques) et on peut donc dire que Laurent Boutonnat n'est plus un cinéaste maudit... Gaspard Ulliel est d'autant plus "bankable"!


Donc, pour différentes raisons (principalement la curiosité et la fin d'une certaine précarité financière) j'ai vu le film. Je dirai pour commencer que c'est un film en 2 parties et cela m'a un peu décontenancé même si c'est logique dans le contexte. Au début j'étais moyennement dedans surtout quand j'ai vu que le réalisateur avait mis quelques pointes d'humour pour évoquer le bonheur (en sachant que l'humour et la joie de vivre c'est pas la tasse de thé de Mr Boutonnat) et puis finalement, Léo Legrand aidant je suis rentré dedans, et j'ai même était complètement fasciné par ce petit Jacquou ( très bien interprète) tout à fait dans la veine d'un Oliver Twist made in France mais sans en être un pâle copie. L'acteur ,donc, s'en sort bien (il a tout d'un grand!) et l'esthétique est au rendez-vous. Bon, l'histoire des parents est un peu exagéré quand on garde un regard d'adulte mais la partie où Jacquou est abandonné (par la vie) puis recueilli est une belle performance.
Et puis ce qui devait arriver arrive: Jacquou grandit et là Gaspard prend la relève. Et bien je dois dire que sur le coup j'étais un peu déçu, je serai bien resté contemplatif devant l'histoire de ce petit Jacquou pendant encore quelques dizaines de minutes.
Mais bon ,Gaspard prend habilement le rôle et ressemblance physique aidant on ne se pose plus de questions et le film prend son rythme.
D'une certaine façon on passe, au fur et à mesure, de la contemplation d'une vie rugueuse mais presque heureuse à des événements historique, c'est la première option que je préfère, Gaspard est très bien filmé, Laurent vante sa photogénie, il devient finalement le pendant masculin évident des héroïnes blafardes et sexy que l'on connaît. A mon avis Laurent Boutonnat est fait pour ça et c'était d'ailleurs l'intérêt de son 2ème film "Giorgino", c'est plus de l'ordre de la peinture que du film d'action.
En fait, je ne vais pas mentir (de toute manière les principaux intéressés ne liront pas) les scènes d'actions essentielles m'ont ennuyé: trop long, trop gentillet (la relation de Jacquou avec une fiancée officielle plutôt banale) et presque trop réaliste. Ce qui m'a plu c'est la relation du jeune orphelin avec son curé-père adoptif, la séduction étrange de l'aristocrate rebelle (très bien interprètée par Bojana Panic, une nouvelle Nathalie Cardone?) et puis la scène au fond du puitsGaspard a une composition très physique mais intense en émotions brutes.
Pour conclure je dirai que le film fut agréable, intéressant et assez "touchant" donc sincère. Malgré tout j'ai regretté quelques longueurs et j'ai appris par la suite qu'au départ le projet prévoyait 2 films au lieu d'1, je me dis que cela aurait peut-être était mieux (à conditions que chacun ne dure pas 3h). Gaspard s'en sort très bien et je suis content de le voir dans ce rôle car j'ai toujours pensé qu'il avait une bouille de p'tit campagnard écorché vif ( ref: chanson "L'âme des vandales"). Mes deux coups de coeur sont pour Léo et Bojana et je précise (accessoirement) que Gaspard est très investit dans le film au point de se dénuder en intégrale, ce qui me ferai dire "muses ou égéries... pourvu qu'elles soient douces"!


2/07/2007

Jacquou le croquant

C'est le succès du moment (blogbuster on dit)! Et évidemment Gaspard est à l'affiche ( c'est pour ça qu'on le voit à la télé en ce moment) de ce film historico-sentimental.
Voici une petite affiche de ma création, et je vous reparlerai plus tard du film, de Laurent: le réalisateur des clips de Myyyylllèèèèèèèèeeeeeeeeennneee (Farmer, de son nom) et puis je vous donnerai mon avis puisque j'ai vu le film!

Pourquoi Le guépard?...

Mais oui! Pourquoi?
Bon déjà parce que ça rime! Ensuite parce que le petit Gaspard a été victime dans son enfance d'une terrible tragèdie (qui inspirera un film) quand, jouant dans la jungle (tel Tarzan) avec un bébé guépard, il fut griffé au visage, d'où cette focette dont toute la France parle aujourd'hui!...
Et puis aussi parce que Gaspard ressemble un peu a un guépard (voir l'image) quelquechose dans les yeux (non?), il peut être parfois tendre (Jacquou) et parfois féroce (Hannibal).

Et bien sur parce que "Le guépard" est un film! Ca tombe bien.

PS: Selon certaines sources ce serait, en verité, un chien qui l'aurait griffé parce que Gaspard voulait jouer au cow-boy (c'est malin!).